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CHRONIQUES DES MOIS DE
Brauzeit et de Kaldezeit
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Festag, der 28. Brauzeit
Nous
venions d'arriver au terme de notre dernier contrat, le capitaine
malheur semblait satisfait de l'or amassé. Depuis deux ans
nous étions sur les chemins, toujours ou presque avec un
contrat, deux ans passés au coté de cette
compagnie d'humains. Puis je pour autant dire que je les connais? Non,
et pourtant malgré que je sois une elfe, je les comprends.
Esseulés,
transplantés, sans foyer, ils continuent leur chemin sans
s'arrêter, se reposer. D'ailleurs... où
s'arrêter? La plupart n'ont aucune demeure, aucune famille ne
les attend à part la compagnie. Cette compagnie de
mercenaires, refuge de bien des âmes et de tourments.
Les
mercenaires possédant une famille se réjouissent.
Ils vont pouvoir repartir chez eux pour quelques mois, du moins si leur
demeur n'a pas ete brûlée, souillée par
le fléau. Si tel est le cas, alors je sais qu'ils
reviendront plus tôt que prévu... mais que tous
reviendront d'ici 6 mois, car la compagnie est leur foyer, leur patrie,
leur second moi, leur espoir.
Moi
même, transplantée, paria de ma propre race, je
regarde ces hommes s'agiter en tout sens et poser leur regarde confiant
sur leur capitaine quand je regarder Lileath afin de savoir ce que
demain me réserve.
Lune, astre
de la nuit, étends ta lumière à
travers les réalités et dis nous quel sera notre
lendemain... offres tu ton savoir aux mortels ? Le gardes tu pour tes
adeptes ? Sariour aujourd’hui parmi nous, pourrait
me répondre.Ces mortels m’intriguent, ils
brûlent leur vie dans des combats, cherchant dans leur
contrat une fin différente du Fléau ou de
l’argent pour leur dernier rejeton, rejetant la mort pour
l’avoir trop côtoyé mais toujours
séduits jusqu'à la fin de leur existence par
cette délicieuse amante.
Voici une
semaine nous étions de passage dans une ville quand nous
sommes entrés dans une taverne. Qui pourrait dire ce que je
ressentis quand j’entendis certains murmurer
‘’ Des mercenaires, quelle vie
trépidante ! Si je m’engageais ?
‘’ Ces humains n’avaient pas vingt ans.
Stupide assurance, Souhait macabre... Pensent ils que l’on
devient mercenaire d’un claquement de doigt ? Que
l’on s’engage sur cette voie de mort par envie ?
Par moral ? Non, je ne leur répondis pas pour
éviter de les décevoir par désespoir.
Mais qui le comprendrait à part ceux qui parcourent
ce chemin de mort... qui ? On trouve de tout dans la
compagnie. Le meilleur comme le pire... mais tous ont un unique but :
s’enrichir. Pour cela il faut engranger les contrats. Quelle
que soit la manière dont un contrat se termine, personne ne
doit partir avant. Sous peine de se voir taxer de désertion,
et tout le monde sait comment finissent les déserteurs,
même si personne ne l’évoque plus que
cela. La compagnie est une famille, une famille que l’on
s’est choisi... qui la trahirait ?
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